Vous me demandez souvent quelle est mon opinion sur un aliment, un supplément ou une pratique…
J’apprécie la confiance que vous m’accordez mais, vous savez, mon opinion importe peu.
Lorsque vient le temps de parler santé, je ne suis pas intéressée par les opinions, ni les croyances, ni les points de vue.
Je veux de la science.
Je me pose la question: «Qu’est-ce que démontre la prépondérance de la preuve dans la recherche scientifique évaluée par des pairs présentement disponible?»
Pour les décisions sans importance de la vie, qui on décide d’écouter n’a pas d’importance.
Vous voulez un nouveau bol pour votre chat?
Achetez le plus joli, ou le plus gros, ou le moins coûteux. Prenez l’avis d’un ami, d’un expert, du vendeur, ou d’un parfait inconnu sur les réseaux sociaux.
Quelle importance cela a-t-il vraiment?
Mais ce que nous mangeons au quotidien est LE déterminant numéro un de notre santé et de notre longévité.
C’est une des décisions les plus importantes de notre vie.
En fait, les trois décisions les plus importantes de notre vie pourraient bien se résumer à…
- Ce que nous mangeons le matin.
- Ce que nous mangeons le midi.
- Ce que nous mangeons le soir.
Après tout, notre santé et celle de notre famille est en jeu. Quoi de plus important?
Ce sont littéralement des décisions de vie ou de mort.
Pourtant, quand je demande aux gens pourquoi ils mangent ce qu’ils mangent, on me répond souvent: «J’ai regardé une vidéo en ligne.» ou «J’ai entendu parler de ce nouveau régime quand j’étais chez…»
C’est comme demander à votre vétérinaire pourquoi il examine votre chien d’une manière étrange et nouvelle, et qu’il vous répond: «C’est ma voisine qui m’a parlé de cette nouvelle technique qu’elle utilise pour son chien.»
S’il y a un domaine dans la vie où nous devrions exiger des preuves solides, ça devrait être pour tout ce qui touche notre santé, notre bien-être et notre longévité. Vous ne trouvez pas?
S’il y a un domaine où nous devrions exercer un brin de pensée critique, ça devrait être ce que nous mangeons au quotidien.
Alors, dès que quelqu’un — même moi! — vous relate une information sur un sujet aussi important que votre alimentation, votre réponse devrait toujours être: «Je veux voir la science.»
Je n’ai pas la science infuse. Personne d’entre nous n’est né avec cette information dans la tête.
Où est-ce que je la trouve, cette science solide, éprouvée? Hé bien, je lis BEAUCOUP. Non mais vraiment énormément. Et je m’assure toujours de la qualité des sources de mes recherches.
Je veux des recherches qui sont faites sur un grand nombre de personnes, qui ont été suivies pendant longtemps, et qui ont des résultats qui se mesurent.
Parce que, si les déboires juridiques avec l’industrie du tabac nous a appris une seule chose, c’est qu’on peut faire dire n’importe quoi à la science, en sélectionnant méticuleusement les faits qu’on choisit de présenter.
Vous constaterez aussi que je ne me contente pas de relayer l’information. Je vous montre aussi sa source en fin d’article.
Tristement pour vous, énormément de recherches scientifiques sont effectuées, et les articles écrits, en anglais.
Et c’est la langue dans laquelle j’étudie. Je préfère toujours lire dans la langue originale.
Au bas de chaque article, je vous offre une liste d’articles de recherche, de liens. Bref, je vous donne les sources que j’ai utilisées.
Avec les traducteurs en ligne actuels, qui ne sont pas parfaits mais quand même décents, vous pourrez télécharger les documents, lire le texte des études citées.
Vous pourrez ainsi vous assurer que je n’ai pas… sorti quoi que ce soit de son contexte!
Lorsqu’il s’agit de décisions qui changent la vie, ne vous contentez pas qu’un expert vous relate les informations.
Demandez-leur de vous donner leurs sources. Et faites la vérification personnellement avant de formuler votre propre opinion.
Bises éprouvées,
