La consommation de larges quantités de fruits frais est au goût du jour, du moins dans certaines sphères de l’alimentation vivante. Beaucoup veulent en faire un sujet à polémique mais je préfère discuter science, expérience et gros bon sens, et délaisser les débats inutiles. Je préfère de loin partager avec vous ce qui est admis présentement en biochimie humaine, discuter de ce qui a été prouvé être l’effet physiologique des fruits auxquels nous avons accès de nos jours sur l’organisme humain, et de prouver grâce à l’expérience quel est l’effet de la consommation d’une alimentation frugivore ou fruitarienne (et j’inclus ici le 80-10-10, ou 811) sur la santé de l’être humain.

J’insiste sur la notion d’une alimentation et de données pour l’humain parce que certains « experts » et personnalités connues dans le monde de la nutrition voudraient nous faire croire que nous devrions imiter la diète des grands singes. Hé bien, nous ne sommes pas des singes. Voilà.

J’ai intégré l’alimentation vivante à mon style de vie santé au début 2008. J’ai été chanceuse de ne pas succomber à la présente tendance crudivore à centrer mon alimentation sur les fruits. Je n’ai jamais eu le «bec sucré», et manger des tonnes de fruits (ou de sucre), ne m’a jamais attiré. Mais je le vois constamment autour de moi: des amateurs d’alimentation vivante qui consomment de grandes quantités de fruits jour après jour, souvent en suivant la recommandation de certaines personnalités connues, gourous ou «experts» qui clament haut et fort que les fruits devraient être la base de notre alimentation en tant qu’être humain, que c’est santé de manger de cette façon, que c’est physiologique, que ça apporte tous les bienfaits du monde…

Et vous savez quoi? C’est vrai… en partie. Il est de loin mieux pour votre santé de manger des fruits, que de manger ce que la majorité des gens mangent de nos jours: aliments raffinés, dénaturés, traités de toutes sortes de produits chimiques, bourrés de préservatifs et d’agents de conditionnement [produits chimiques qui donnent une belle allure, ou une texture souhaitée à un aliment]. La diète nord-américaine moyenne (et celle des européens aussi) est loin d’être promotrice de santé.

Des expériences réalisées dans divers endroits, répétées des milliers de fois auprès de toutes sortes de gens ayant toutes sortes de maladies, ont démontré qu’il y a un effet profond, direct, sur l’organisme humain à consommer de larges quantités de fruits. Nous pouvons constater, grâce à des analyses sanguines et autres, l’effet de la consommation d’aliments à teneur élevé en fructose [le principal glucide (ou sucre) dans les fruits] sur une période aussi courte que deux mois: la réponse immunitaire et la santé globale se détériorent considérablement.

La «pilule-vérité» est difficile à avaler: la vaste majorité des gens souffrent d’une incontrôlable dépendance au sucre. L’idéologie populaire, haranguée par l’«industrie de la santé» et le corps médical veut que le sucre raffiné soit le démon en personne mais que le reste des sucres soient différents, mieux pour nous. Notre organisme ne réagit pas de la même façon, ni n’utilise aussi efficacement, les diverses formes de sucres simples: glucose (forme privilégiée de carburant), fructose (principal sucre des fruits) et dextrose (sucre dérivé de l’amidon). Il est difficile pour certains d’admettre qu’une nourriture si savoureuse, créée (ou qui a évoluée) supposément pour nous, les humains, puissent être tout sauf bonne pour nous.

Contenu en sucre

Lorsque nous examinons les faits de plus près, par contre, la solidité de l’argument est vite révélée. Les fruits modernes sont, en moyenne, de 25 à 35 fois plus sucrés que l’équivalent ancestral. Pour la commune pomme, c’est 50 fois plus sucrée. CINQUANTE! La pomme que nos ancêtres croquaient à belles dents ressemblait plus à ce qu’on appelle une pommette aujourd’hui. [Vous savez, ces minuscules pommes, de la taille de grosses cerises, qu’on trouve dans les pommiers décoratifs, que personne ne consomme parce qu’elles sont trop… aigres!] Les fruits que nous retrouvons aujourd’hui sur les étalages des épiceries et marchés sont le résultat de centaines, voire de milliers, d’années de croisements sélectifs, appelé hybridation.

Et là réside le tout premier problème avec les fruits: les fruits modernes ne sont pas «naturels» au plein sens du terme. [Dans le sens qu’on pourrait les retrouver à l’état sauvage, dans la nature.] Ils sont cultivés. Ils n’ont ni la structure originelle, ni la composition moléculaire, ni la structure atomique de leurs ancêtres. Ce sont des végétaux complètement différents.

Mûrissement

Ensuite, il y a toute la question du mûrissement du fruit. Et cette question a un impact majeur sur la santé de ceux qui consomment ces fruits non-mûrs. Nous savons tous que les fruits que nous consommons aujourd’hui ne sont pas cueillis à maturité. On les cueille verts, non mûrs, afin d’en faciliter le transport et aussi, afin de minimiser les pertes (un fruit mûr pourrit rapidement).

Ce qui est intéressant à savoir, c’est comment un fruit mûrit. Les enzymes contenues dans le fruit «digèrent» le fruit, transformant sa structure immature: la fibre est consommée et la quantité d’eau augmente (le fruit paraît plus lourd). Pratique lorsqu’on est un fruit perché dans un arbre: le poids (combiné à d’autres facteurs) fait en sorte qu’à un moment donné, le pédoncule ne peut plus soutenir le fruit, et il tombe, propageant ainsi l’espèce.

Ce fruit mûrit sur la branche n’a pas une durée de vie bien longue: quelques jours à peine. Ensuite, il est pourri, inconsommable pour nous les humains. Pour éviter ces problèmes, les producteurs de fruits cueillent donc les fruits plusieurs semaines voire un mois ou plus avant maturité. Ce fruit n’a pas reçu tout ce qu’il devait recevoir de l’arbre: il ne contient pas toutes les enzymes qui permettraient une maturation complète et naturelle. Il ne possède pas tous les minéraux ni les vitamines qu’il aurait pu avoir s’il était resté sur l’arbre plus longtemps. C’est un aliment de moindre qualité. Ce simulacre de fruit entre dans l’organisme de l’humain qui le consomme et l’acidifie. Les fruits non mûrs acidifient donc notre corps. Un fruit mûrit sur la branche alcalinise le corps.

Cette acidification est favorable à la prolifération et à l’aggravation de plusieurs maladies: arthrite, cancer, ostéoporose, caries dentaires, et bien d’autres. La maladie, les bactéries et les virus adorent l’acidité en fait. Donc, si les aliments que nous consommons sont de qualité inférieure, s’ils ne nous apportent pas tous les nutriments dont nous avons besoin pour construire des cellules, des tissus, des organes et des systèmes en santé, nous tombons à la merci de ces bactéries et virus.

Et laisser mûrir une banane sur le comptoir n’est en rien comparable à une banane mûrie dans l’arbre. Donc, manger n’importe quoi d’autre qu’un fruit qui est parfaitement mûr pris directement sur l’arbre cause des problèmes d’acidité.

Maladies

La forte teneur en sucre des fruits favorise l’apparition ou la progression de toutes les formes de maux, malaises et maladies. Vous pourriez faire l’expérience suivante: prendre toutes les sortes de bactéries, virus et tissus humains maladifs (cellules cancéreuses, cellules tumorales, ou autres), et tester leur réaction à la présence de divers sucres. Du sucre blanc, du sirop d’agave, de la mélasse… Même du jus de fruits biologiques. Vous auriez toujours la même réponse: la prolifération [multiplication à vitesse grandement accélérée] des bactéries, virus et tissus maladifs. [La seule exception notable ici est le miel brut biologique, non pasteurisé, qui possède de merveilleuses propriétés médicinales.]

La science actuelle prend même avantage de cette caractéristique en inventant un appareil qui détecte les tissus consommant plus de sucre que la normale: la tomographie par émission de positrons [PET scan]. On injecte le patient avec une solution de sucre radioactive et on observe là où ça brille: c’est là que sont les tissus cancéreux et malades. C’est tellement efficace comme méthode de diagnostique que non seulement on peut y voir les foyers cancéreux actifs présentement dans le corps, mais aussi, là où le cancer se développera prochainement (d’ici un an). Preuve faite: les cellules cancéreuses et malades se nourrissent de sucre.

La conclusion est donc claire: toute personne souffrant de quelque maladie que ce soit devrait éliminer toutes les formes de sucres de son alimentation: fruits frais et secs, agents sucrants de toutes les sortes, jus de carotte et jus de betterave. Si l’état est critique ou avancé, il y a lieu d’éliminer aussi les carottes et les betteraves entières.

Dépendance

Le cerveau humain développe rapidement une dépendance au sucre. Tout professionnel de la santé sait que la substance qui crée le plus de dépendance présentement est le sucre. Toute personne souffrant d’une dépendance (peu importe la substance) vous dira que la seule solution est l’abstinence totale et permanente. Est-ce le cas pour le sucre et, plus particulièrement pour les fruits? Pas tout à fait.

Au bout de deux ans, peut-être un peu plus ou un peu moins selon votre génétique, votre système immunitaire est de beaucoup renforcé, plus développé. À partir de ce moment, vous pouvez, si vous le désirez, consommer une petite proportion de fruits frais (n’excédant pas 15% du poids de votre apport alimentaire total quotidien chez un adulte moyen, préférablement se situant entre 5 à 10%; un enfant en santé pourrait aller jusqu’à 40% puis réduire au taux d’un adulte moyen vers ses 18 ans). Ça peut vous sembler impossible présentement, mais le moins vous consommerez de sucre, et de fruits, le moins vous serez attiré par ceux-ci.

À titre d’exemple, je me souviens un temps où je fumais la cigarette: la fumée ne m’incommodait pas (de toute évidence). Maintenant, si je sens la fumée de cigarette, même de loin, j’ai la nausée et dois quitter les lieux illico. Ça ne m’attire plus du tout: en fait, ça me répugne carrément! Tout le monde vous dira que les pires critiques de la cigarette sont les ex-fumeurs.

Les meilleurs fruits

Si vous choisissez de consommer des fruits, que votre état de santé vous le permette, alors vous voudrez sans conteste consommer des fruits frais entiers (par opposition à des fruits séchés ou encore en jus). Sachant que les fruits des supermarchés, même biologiques, sont à peu près tous cueillis avant maturité, comment alors faire de bons choix? Ma solution a été de cultiver ce que je pouvais, et de cueillir dans la nature le reste de ce que je ne cultive pas. J’attends le moment idéal pour cueillir les fruits à leur pleine maturité, et je les congèle pour consommer tout au long de l’année. Il existe de plus en plus d’endroits où vous pouvez pratiquer l’auto-cueillette (du moins au Québec): profitez-en!

Privilégiez les variétés ancestrales (ou patrimoniales), qui peuvent avoir un taux moins élevé en sucre, et les fruits sauvages, qui contiennent définitivement moins de sucre que les variétés cultivées. Et, comme dans la nature tous les fruits sur un arbre, bosquet ou vigne ne mûrissent pas au même moment, vous allez devoir retourner plusieurs fois pour faire vos provisions de fruits mûrs. Profitez-en pour en faire des sorties de famille, des activités en plein air revigorantes, et des occasions de renouer avec la Nature. Il va sans dire de ne cueillir que les fruits parfaitement mûrs! Laissez les fruits immatures là. Dans quelques jours, vous pourrez retourner, ou encore, une autre personne (ou un animal) en profitera, ce qui est bien aussi.

Et soyez respectueux de la Nature lorsque vous partez à la recherche de fruits sauvages. C’est important pour vos cueillettes futures.

Vieillissement prématuré

Il a été démontré que les personnes qui consomment de grandes quantités de fruits vieillissent plus rapidement. Franchement, ça pourrait être dû au fait que la plupart des fruits consommés n’étaient pas mûris sur branche: aucune étude n’a été réalisée sur des personnes qui consommaient exclusivement des fruits mûris de cette façon. Peut-être que si nous pouvions étudier quelque peuple primitif qui ne consomme que de grandes quantités de fruits sauvages mûris naturellement sur la plante nous en arriverions à des conclusions différentes.

La triste réalité est que les fruits auxquels la plupart des gens ont accès sont des fruits cueillis non mûrs et hyper-sucrés. Et dans le cadre de cette réalité, il a été observé chez les personnes consommant énormément de fruits une dégénération cellulaire différente, à vitesses et rythmes différents, comparativement à des personnes ayant même une piètre diète.

Abandonner les produits carnés, les produits laitiers, les aliments cuisinés, oui, tout ça constitue un avantage, un pas dans la bonne direction. Les aliments frais, crus, contiennent plus d’oxygène, plus d’enzymes, plus de vitamines, plus de minéraux, plus de phytonutriments. Tout un bonus! Mais, si ces aliments sont que des fruits, ou majoritairement des fruits, alors, il reste encore un énorme effet négatif sur l’organisme.

C’est pour cette raison que les gens qui adoptent une alimentation frugivore/fruitarienne obtiennent de beaux résultats au début: ce n’est pas tellement ce qu’ils mangent que ce qu’il ne mangent plus qui donne ces résultats positifs. Si nous visons la santé optimale [et, entre nous, qui ne veut pas être pétant de santé?], alors il faut regarder non seulement ce que nous délaissons, mais ce que nous ajoutons à nos assiettes.

Inondez votre sang de sucre, plus particulièrement de fructose dans le cas des frugivores/fruitariens, revient à donner du carburant à tous les microbes, virus et autres corpuscules malsains de votre organisme. C’est alors que les maux, malaises et maladies qui ne s’étaient pas encore manifestés apparaissent «tout d’un coup». Peu importe le nombre de détox que vous avez entreprises, peu importe le nombre d’irrigations du colon et de mono-diètes que vous avez faites, vous et moi avons tous des bactéries et virus en nous, et même des cellules (pré-)cancéreuses. Nous ne voulons pas leur donner des armes pour qu’ils gagnent la bataille contre notre système immunitaire, n’est-ce pas? Il faut donc éviter de nous bourrer de sucre. C’est aussi simple que ça.

À cause de la piètre qualité nutritionnelle des fruits que nous achetons des marchés alimentaires, nous observons une perte nette dans l’organisme humain de nutriments, de vitamines et de minéraux (perte de calcium, entre autres). Est-ce par hasard que nous observons aussi aujourd’hui de plus en plus de problèmes neurologiques, de troubles associés à la douleur, d’ostéoporose, d’arthrite, et de maladies des os? De toutes les catégories de personnes, celles qui souffrent le plus d’ostéoporose sont celles qui consomment beaucoup de produits laitiers, et… celles qui consomment majoritairement des fruits!

Preuve expérientielle

Je sais que ce message n’est pas populaire. Personne n’aime se faire dire que la consommation de fruits nuit à la santé. Je vous promets, par contre, que si vous faites l’effort [et ça requiert beaucoup d’effort parce que c’est carrément une dépendance, une «addiction» en bon québécois!], vous verrez que vous serez une personne totalement différente. Plus fort physiquement. Plus de clarté mentale. Plus d’équilibre émotionnel. Une résistance accrue au stress et aux maladies.

Je ne veux pas non plus dire que toutes les personnes qui consomment n’importe quelle quantité de fruits ont un problème de dépendance et que toutes deviendront malades et que toutes mourront d’un cancer ou pire. Ce n’est pas du tout mon propos. Nous possédons tous des faiblesses particulières, selon notre bagage génétique, selon l’environnement dans lequel nous évoluons, et selon plusieurs autres facteurs trop nombreux pour énumérer. Ce qui revient à dire que nous avons, chacun, une réaction différente à un apport démesuré en sucre, même en sucre provenant de fruits frais biologiques.

Il existe certainement des gens qui ont une plus grande tolérance au sucre. Par contre, s’il faut dire toute la vérité, la plus grande partie de l’amélioration de l’état de santé des frugivores/fruitariens provient de ce qu’ils ont délaissé de leur alimentation, plus que de la grande quantité de fruits qu’ils consomment.

Je vous donne un exemple: imaginons une personne qui mange de la malbouffe trois fois par jour (disons une pâtisserie grillée le matin, genre PopTart, un burger-frites le midi, et une pizza triple-viande & fromage le soir, le tout, arrosé copieusement de boisson gazeuse). Cette personne change son alimentation pour des aliments complets (un bol de gruau le matin, un sandwich de blé entier le midi, et du riz brun et une poitrine de poulet pour souper). Cette personne se sentira inévitablement mieux. Incroyablement mieux. Mieux que jamais. Même si elle consomme encore des produits carnés. Même si elle consomme encore des produits laitiers. Pourquoi? Elle a délaissé les aliments raffinés, dénaturés, et les a remplacés par des aliments entiers. Déjà là, elle obtient plus de vitamines et plus de minéraux de son alimentation. C’est une amélioration pour elle. Maintenant, est-ce que sa présente diète est l’idéal pour tous les humains? Certainement pas. Elle a fait un pas en avant, mais il lui reste du chemin à faire.

En éliminant tout produit de source animale, nous améliorons sensiblement notre état de santé

Sacrifier ne serait-ce qu’une particule de notre santé, alors que nous disposons de l’information et des preuves actuellement accessibles à tous, c’est presque criminel. Sélectivement aveugle, à tout le moins.

Une bonne question à vous demander est: «Suis-je si accro au sucre que je ne peux lever le voile qui me cache la vérité?»

Je ne demande pas une adhésion aveugle à ce que j’avance. J’aimerais, par contre, vous suggérer d’en faire la preuve expérientielle, personnellement, pour vous-même. Cessez de consommer des fruits pour 2 ou 3 mois consécutifs. Cessez aussi les jus de carottes et de betteraves durant ce temps. Éliminez aussi les agents sucrants et tout ce qui a une teneur élevée en sucres simples. [Si vous ne savez pas trop quoi manger pour rencontrer tous vos besoins nutritionnels, l’article Alimentation vivante équilibrée, vous y aidera.] Vous reviendrez me dire comment extrawordinairement bien vous vous sentez, d’accord?

Je tiens à vous avertir, par contre, que comme toute dépendance, vous allez commencer par vous sentir pire. Sans énergie. Faible. Malade. Votre glycémie chutera dramatiquement. Pourquoi tout ce branle-bas de combat? Parce que vous consommiez de larges quantités de ce qui est considéré, à juste titre, comme un des plus puissants stimulants: le fructose. [Le sucre stimule les mêmes régions du cerveau que des drogues puissantes, comme la cocaïne.] Vous affranchir de cette dépendance est un processus difficile. Vous obtiendrez un peu de soulagement en consommant des aliments riches en protéines: algues, graines germées et pousses, lin et chanvre. Ces aliments vous aideront à régulariser votre glycémie. Vous serez alors moins tenté de retourner vers votre «drogue», le sucre. Vous vous sentirez plus fort, plus sûr de vous.

Santé dentaire

Plusieurs frugivores/fruitariens finissent par avoir des problèmes de santé dentaire: dents déminéralisées, caries, gingivite, etc. Est-il possible de renverser le dommage fait? Contrairement aux os qui sont relativement faciles à reminéraliser et à solidifier (en faisant des exercices de résistance et en consommant de bonnes doses de minéraux spécifiques, entre autres), les dents sont difficiles à reconstruire. Une fois l’émail érodé, il est pratiquement impossible d’obtenir de nouveau une structure de dent saine. Pratiquement impossible mais pas totalement impossible. Il y a des cas qui ont été relatés de gens qui ont réussi, souvent à l’aide d’une supplémentation ciblée, à reconstituer des dents, les ramenant à un état plus ou moins normal. Mais, c’est très rare, et la dent ne sera jamais comme elle l’était à l’origine.

Pour conclure, il n’est pas nécessaire de bannir tout fruit de notre alimentation vivante lorsque nous avons rétabli notre santé et que notre glycémie le permet. Il peut être nécessaire de s’en abstenir pendant une période plus ou moins longue (allant de quelques mois à plusieurs années) afin de nous affranchir de la dépendance et de rétablir notre plein potentiel santé. Par contre, même une fois la santé éclatante atteinte, il nous faut rester vigilants et privilégier les fruits biologiques de variétés ancestrales ou, encore mieux, sauvages, et ce en quantités modérées, pour ne pas retomber dans le piège du sucre, cette drogue au doux visage.

Bises sans sucre,

Sheryl-Anne xx

Quelques références:

Clement, Brian, Hippocrates Lifeforce: Superior Health & Longevity, Summertown, Healthy Living Publications, 2007.

Collins, Karen, Magical Food Combos That Fight Cancer, Bottom Line/Personal, 2007.

Cousens G, Rainoshek G, There Is a Cure for Diabetes: The Tree of Life 21-day + Program, Berkeley, North Atlantic Books, 2008

Haas, Robert. Eat to Win, New York, Signet, 1983.

Hass, Robert. Permanent Remissions: Life Extending Diet Strategies That Can Help Prevent & Reverse Cancer, Heart Disease, Diabetes & Osteoporosis, New York, Pocket Books, 1997.

Mindell, Earl R. Earl Mindells Food as Medicine: What You Can Eat to Help Prevent Everything from Colds to Heart Disease to Cancer, New York, Fireside (Simon & Schuster), 1994.

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