Un des aspects les plus importants de l’alimentation vivante (ou crudivorisme; certains y associent aussi les termes frugivorisme ou fruitarien, qui sont des approches semblables mais différentes… un autre sujet pour un autre moment!), c’est l’évolution qu’elle déclenche.

D’aucuns résisteront au changement inévitable qu’emmène le fait de manger plus d’aliments crus.

Certains essaieront de diriger cette évolution dans une direction où elle ne désire pas aller.

D’autres vont même jusqu’à entraver les progrès des autres (afin d’atteindre leurs propres objectifs).

Aucune de ces manières de faire ne résultera en quoique ce soit de positif.

Ce n’est qu’égo.

Ne pas se juger soi-même (et, son corollaire, ne pas juger les autres) constitue la base de toute évolution positive, en alimentation vivante comme dans le reste.

La critique et la condamnation n’ont jamais rien apporté d’heureux au monde. La communauté crudivore tend à attirer des gens qui épousent des valeurs plus édifiantes et plus positives.

Dans le même ordre d’idées, il serait méchant de jauger de l’engagement d’une personne face à sa santé en lui accordant de la valeur ou du mérite que proportionnellement à la quantité d’alimentation vivante qu’elle consomme.

Il ne serait pas sage, non plus, de juger du caractère d’une personne sur cette même base.

L’alimentation vivante, c’est bien plus que le contenu de l’assiette.

Ce que cette phrase implique, c’est que la personne tend à harmoniser ses habitudes alimentaires (le contenu de son assiette) et sa façon de vivre avec sa nature et son environnement.

Ceci sous-entend que vous avez le droit de progresser, et je vous encourage souvent à le faire, en suivant votre chemin unique, à la vitesse qui vous sied et qui vous rend heureux.

L’objectif du 100% cru n’est pas pour tout le monde, non plus…

L’article L’évolution des diètes décrit une progression au niveau diététique. Cette vision d’ensemble des régimes alimentaires met en évidence que les personnes arrivent à l’alimentation vivante avec des bagages très divers.

Certaines mangeaient de la malbouffe auparavant. Elles auront donc un long chemin devant elles, car cette nourriture [Si on peut dire qu’elle en est!] regorge de produits hautement addictifs et de toxines de toutes les sortes.

D’autres viennent à l’alimentation vivante ayant mangé la diète standard nord-américaine (ou européenne). La plupart de celles-ci auront à faire face à une importante détox lorsqu’elles feront la transition vers l’alimentation vivante.

Il y a aussi les diètes suivantes (sans compter les variantes): diète d’aliments entiers (whole foods, en anglais), végétarisme et végétalisme.

À divers degrés et de diverses manières, chacun aura à faire face à des défis liés à son bagage alimentaire.

Les motivations qui se cachent derrière les choix alimentaires diffèrent, elles aussi.

On ne peut juger une personne sur la base de classifications générales: il y a trop de variables à considérer.

Tout jugement porté serait donc incomplet et basé sur de vagues hypothèses, ce qui fait qu’il a peu de chances d’être exact.

Au lieu de tourner nos regards vers autrui, tournons-les intérieurement.

Écoutons la voix intérieure.

Explorons et faisons les changements qu’elle nous suggère.

Usons de bonne volonté envers les autres personnes et elles nous le rendrons.

N’est-ce pas mieux ainsi?

Adoptons l’alimentation vivante parce que nous en avons le goût et que nous en voyons l’énorme potentiel.

Soyons des phares resplendissants de santé et d’énergie positive dans cet univers: il en a tellement besoin!

Laissons aux autres le choix d’en faire autant, quand et de la façon qu’ils le veulent bien, et dans la mesure où ils le voudront, sans que cela ne leur soit préjudiciable en quoi que ce soit.

Bises évolutives crues et définitivement très, très vivantes,

Sheryl-Anne xx
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