Vous avez remarqué les discours divergents au sein de l’alimentation vivante?
Arrivez-vous à vous y retrouver? Qui croire?
Avez-vous forgé votre opinion sur le sujet de l’alimentation vivante?
L’article Cru 101: Introduction à l’alimentation vivante, vous permettra de comprendre comment je vois ce style de vie. Faites-y un saut, si vous ne l’avez pas déjà lu, comme ça, nous serons sur la même longueur d’ondes.
J’aime bien lorsqu’il n’y a pas de confusion et que tout est bien clair, pas vous?
Alors que faire face à tous ces discours discordants?
R-e-l-a-x-e-z!
Pourquoi pas, hein? Lâcher prise, ne serait-ce qu’un instant, et s’abandonner au plaisir de l’alimentation vivante…
Ah! Quel bonheur!
L’alimentation vivante, ou crudivorisme si vous préférez, ne constitue pas une destination.
C’est un cheminement. Un continuum, on pourrait ajouter.
Il n’existe pas de ligne d’arrivée, une façon de manger immuable qui constituerait la «bonne alimentation vivante» pour tout le monde (ni même pour soi).
Tout comme bien des choses dans la vie, l’alimentation vivante se présente à nous comme un parcours où le fait de cheminer est tout aussi important que la motivation qui nous y pousse.
Progresser, modifier son alimentation vivante au fil des saisons, des années qui filent, des situations climatiques et de ses goûts. [Il y a plus que de simples besoins nutritionnels à comber avec le contenu de l’assiette.]
Voilà tout l’intérêt de l’alimentation vivante.
Peu de personnes plongent tête première dans l’alimentation vivante à 100% et ne s’en trouvent pas transformées au cours de leur cheminement.
Souvent nos connaissances sont limitées au début.
On peut vouloir essayer ce style alimentaire sans y investir trop d’argent dans de l’équipement dispendieux ou sophistiqué.
Certaines personnes commencent en lion, et finissent par simplifier avec le temps.
On a tous une personnalité différente. Étant donné que nos corps se dépolluent [la fameuse détox!], nos goûts changent: on se met à aimer et même à avoir envie de manger certains aliments qui auparavant, nous laissaient de glace.
C’est une belle évolution.
Mon attitude personnelle
Comment suis-je arrivée à une attitude si ouverte, si tolérante, si englobante?
Une bonne partie de la réponse a trait à ma nature intrinsèque: je suis bâtie comme ça, on pourrait dire!
Parce que c’est une question qu’on me pose souvent, très valide d’ailleurs, je prends le temps, ici, de vous décrire un peu ce que j’ai fait comme démarche, et ce qui m’a satisfait au final.
Peut-être y trouverez-vous, vous aussi, votre compte, et qu’ainsi, vous vous éviterez bien des erreurs et détours et mésaventures…
J’ai d’abord OBSERVÉ, autour de moi et dans le monde, ceux qui mangent cru. J’ai noté…
CEUX QUI ONT DU SUCCÈS: ceux qui mangent cru depuis très longtemps et n’ont pas de problème.
CEUX QUI NE RÉUSSISSENT PAS: ceux qui sont carencés, ou qui ont des problèmes de santé persistants, ceux qui se plaignent que c’est difficile, qui trichent tout le temps, qui ont des fringales et des envies, ceux qui mangent mi-cru mi-cuit et que ça ne les satisfait pas… Bref, on voit un peu le style…
J’ai ensuite fait des RECHERCHES.
Je suis chanceuse d’être bilingue, de comprendre très bien l’anglais et d’avoir des études scientifiques (biochimie, génie chimique, informatique, nutrition…) sous la ceinture.
Dans le monde anglophone, l’alimentation vivante est populaire depuis beaucoup plus longtemps.
J’ai pu ainsi être en contact avec plus de gens qui ont expérimenté plusieurs approches.
Et plusieurs recherches solides ont ainsi pu être faites du côté anglophone.
Il y a aussi des crudivores de longue date qui vivent ce style de vie à temps plein, sans triche, sans problème.
Comme c’est la solution que je recherchais (le mi-cru, mi-cuit n’est pas une option avec mes problèmes de santé), il me fallait trouver une façon de manger exclusivement cru, qui soit promotrice de santé à long terme.
J’ai COMBINÉ les deux informations (observations + recherches) et j’en suis venue à adopter l’Alimentation vivante à haute densité nutritionnelle (HDN), celle dont je parle sur ce site, Crusine Santé.
C’est le genre d’alimentation vivante qui est pratiquée dans les grands centres de santé crus, comme le Hippocrates Institute, le Tree of Life et le Living Light Institute, entre autres.
Mes bilans de santé sont invariablement excellents et je n’ai aucune carence, ne prends aucun supplément.
Je n’ai aucune difficulté, aucune fringale.
Je ne prends pas de poids.
Je ne suis jamais malade. Rhume, grippe… Connais plus!
Bref, j’ai fait mes propres preuves expérientielles. Je sais ce qui fonctionne pour moi (et pour beaucoup d’autres amateurs d’alimentation vivante à temps plein de longue haleine).
Mes observations en tant que coach ayant une formation en nutrition holistique
Tout ceci étant posé, je constate jour après jour, des personnes qui ont… de la misère noire (!) à manger cru. Et je trouve ça tellement dommage parce que c’est totalement évitable.
J’aimerais tant pouvoir les aider!
Souvent, le problème, c’est l’approche à manger cru qui est choisie qui occasionne tous ces problèmes. Alors, pour en aider autant que possible, voici ce que j’ai observé après avoir coaché des centaines de personnes, depuis 2009.
Si la façon dont vous mangez présentement fait en sorte que vous êtes régulièrement malade, sans énergie, sujet à des fringales et envies à n’en plus finir, c’est le signe que quelque chose ne va pas.
Il y a des tas de raisons pour cela.
Par exemple, tentez-vous de suivre l’approche dite 80-10-10, qui est centrée sur les fruits? Si les résultats que vous obtenez sont moins que satisfaisants, il est temps d’essayer autre chose.
Pourquoi s’entêter, en pensant qu’ajouter règles rigides, tabous impossibles, stress à chaque bouchée, obsession avec des détails inutiles et calculs sans fin règlera la situation?
Le seul temps où je vois le 80-10-10 (que j’assimile aux approches frugivore et fruitarienne, pour diverses raisons) avoir du succès, à vrai dire, c’est si l’adepte est très, très, TRÈS actif physiquement (ça brûle l’excès de glucides), et s’il prend des suppléments.
Tel qu’il est promeut par Douglas Graham, il faut manger pas moins de 455g (c’est toute 1lb ça!) de légumes-feuilles par jour (à chaque jour!) pour que les carences soient (simplement!) évitées.
Peu de personnes réussissent à manger autant de verdure dans une journée, surtout après avoir consommé de grandes quantités de fruits.
Il est vrai qu’on entend beaucoup parler de cette approche particulière.
Par contre, j’ajoute qu’on en entend beaucoup parler DU CÔTÉ FRANCOPHONE.
Les personnes qui adoptent ce genre d’alimentation ont tendance à être très… vocales (!), dans leur choix.
Mais ce n’est pas parce qu’on répète et répète une fausseté qu’elle devient vérité.
Du côté anglophone, qui eux ont une longueur d’avance sur nous dans le domaine, c’est de moins en moins pratiqué.
Les approches centrées sur les fruits s’estompent tranquillement, tout comme l’hygiénisme, qui y est étroitement associé.
Même l’alimentation vivante évolue, voyez-vous!
Comme je voyais beaucoup de francophones avoir de la difficulté à manger cru, développer des carences, être malades, ne pas obtenir tous les bienfaits positifs de l’alimentation crue (et j’en passe…), je me suis dit que je ne pouvais garder toute cette connaissance pour moi: je devais la partager.
Et ainsi est née Crusine Santé.
Je sais que les fruits sont sucrés, et que presque tout le monde aime le sucré.
C’est tentant!
L’industrie agroalimentaire moderne l’a bien compris et en tire largement profit, d’ailleurs!
Et l’idée est belle sur papier (celle de manger surtout des fruits frais).
Mais la réalité, c’est que dans la vraie vie, les légumes-feuilles sont beaucoup plus nutritifs.
Ce sont eux qui méritent et doivent être à la BASE de notre alimentation vivante, si nous voulons obtenir tous les nutriments (tant protéines, glucides & lipides, que vitamines & minéraux) dont nous avons besoin pour être en santé à long terme.
Évidemment, il y a l’option de manger autrement et de supplémenter. Mais le fait de centrer son alimentation sur les fruits sera toujours problématique.
Ce qui ne veut pas dire que tous les fruits sont à éviter comme la peste. Ce n’est pas forcément nécessaire pour la majorité des gens.
C’est là l’immense variabilité de l’Alimentation vivante à haute densité nutritionnelle: chacun y trouve son compte, satisfait ses goûts, personnalise à souhait, tout en récoltant des bienfaits à la pelletée, aujourd’hui et pour longtemps.
Voilà. J’espère que ça vous aide un peu.
Et j’espère ne pas offusquer ceux qui adoptent un autre point de vue.
Je partage le mien, mon expérience, mon vécu, le fruit de mes recherches. Sans plus.
Je suis dans le domaine de la santé et de la nutrition depuis plus de 30 ans maintenant: j’en ai vu des «tendances» et des «modes» et des «experts» passer.
Le gros bon sens, lui, demeure.
Alors, prenez une grande respiration.
Re-la-xez.
L’alimentation vivante est souple et adaptable. Facile et fascinante. Belle et attirante.
Pourquoi compliquer les choses?
Faites de l’alimentation vivante votre continuum.
Bises ouvertes,
2 thoughts to “Cru 101: Attitude face aux divers courants en alimentation vivante”
Merci Sheryl-Anne pour ce partage qui a le mérite d’être clair sans s’imposer. Je suis ravie d’avoir découvert votre page FB et votre site que je suis avec grand plaisir afin d’y trouver toutes les info pour m’accompagner dans mon alimentation crue
Merci Valérie! J’apprécie énormément ce gentil témoignage. xx
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